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lettres inecrites

2 octobre 2012

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13 septembre 2012

l'été c est fini !

lettresinecrites va repartir avec les feuilles d'automne

mais avec autre systeme web

 

A bientôt !

14 avril 2012

Patricia Ozswald refleurit le monde de coquelicots !

Patricia Oswald vient de publier "Tant que refleuriront les coquelicots"

Contact sur sa page facebook

http://facebook.com/patricia.oszvald

tantquerefleurirontlescoquelicots




4ème de couverture :
La vie est étrange, n’est-ce pas ? Elle nous happe dès la naissance dans un tourbillon infernal pour offrir à qui, le meilleur, à qui, le pire, à qui, la chance, à qui, pas du tout. Nous sommes tous autant que nous sommes sur notre route, avec nos certitudes, nos doutes, notre passé, notre avenir, nos peurs, nos reproches, nos erreurs, nos remords et nos regrets… ainsi va la vie.
Tant que fleuriront les coquelicots est un bouleversant roman, touchant et humain qui relate le chassé-croisé de destins qui pensaient que tout était joué. Des êtres qui n’attendaient plus rien de la vie, ou si peu. Et l’on ne cesse de s’émouvoir, au fil des pages, de l’indulgence du personnage central, qui n’est autre que la vie.
Des vies. Il est des vies comme ces vies-là. Parmi d’autres. Parmi tant d’autres. Des gens. Des humains. Des êtres humains. Des êtres qui s’ignorent, se craignent, s’aiment, se quittent, se rapprochent, se cherchent et se trouvent. Des circonstances. Des événements. Des rencontres. De belles et de moins belles. Des regards. Des échanges. Des rencontres d’êtres qui, selon les circonstances et les évènements, engendrent des échanges de regards ou de mots et donnent ainsi vie à ces vies-là. Ce roman met à l’honneur la vie, l’amour, les sentiments et sublime l’authenticité de ce dont l’humain est capable de plus beau. Parce que précisément… Tant que fleuriront les coquelicots.

20 mars 2012

"Inspiration amoureuse"

garedelyon-ok

A toi...,
 
Emouvant premier regard,
Sur le quai de cette gare,
Début d'un nouvel été,
Lassés des automnes passés,
Des hivers esseulés,
Nous voulions seulement nous aimer,
Sa bouche vers la mienne s'est penchée,
Me suis senti désemparé,
Que pourrait-elle bien me trouver,
Moi, le mec un peu blasé,
Par les désillusions d'amours blessées,
Sur ses nuits,
Je voudrais juste veiller,
Ma belle inconnue,
Qui ne l'est plus,
Par mes mains sera rassurée,
Serai le roi,
Qu'elle n'osait plus espérer,
Et si jamais, c'était fugace,
Je garderai au chaud, cette place,
Ma belle inconnue,
Ne t'en déplaise,
J'exploserai mes barrières,
A coups de dents, déchirerai mes chaînes,
Que vers moi,
Tes souvenirs te ramènent


Patrcia Oszwald
20 mars 2012

Tant que fleuriront les coquelicots


coquelicot-ok



"Tant que fleuriront les coquelicots" (de Patricia Oszvald, roman, à paraître)
 
(...)
- Maman ?
- Euh… je… oui…
- Tout va bien ? Tu es pâle comme un linge ! Ça va ?
- Oui, ça va… c’est juste que… je… enfin – elle sourit, heureuse – il y a un changement de programme, je crois… je pense… enfin, je ne sais pas…
- Ça me semble bien compliqué, ce programme ! Bon, laisse tomber ce que tu crois et ce que tu penses ; y’a du changement ? C’est quoi ? Vous allez au resto, c’est ça ?
- Ben, je ne sais pas…je crois que…
- Maman !
- Oui, pardon ; je parle trop, je sais. Oui, y’a changement de programme ; ça ne te dérange pas ?
- Ben, non ; pourquoi ça me dérangerait ! Vous sortez, vous sortez ; ce n’est pas la première fois ; je suis assez grande pour passer la soirée sans vous !
- Oui, je sais, mais là… c’est un peu différent ; je risque de rentrer très très tard, enfin, je veux dire que je risque de ne rentrer que demain matin en fait…
- Ah d’accord, je vois ! Wow ! Le grand jeu ! La totale ! Il t’offre carrément une folle nuit d’amour et de débauche dans un palace, c’est ça ?
- Ne dis pas n’importe quoi, s’il te plaît… je…
- Je suis désolée, mais une folle nuit d’amour et de débauche dans un palace, c’est tout sauf n’importe quoi ! Je sais de quoi je parle !
- Comment ça, tu sais de quoi tu parles ?
- Ben… si c’est comme dans les films… c’est tout sauf du n’importe quoi… c’est ce que je voulais dire…
Alex était amusée.
- Bon, alors ; où est le problème ?
- Le petit dort.
- Oui, jusque-là ; c’est normal. A cette heure-ci, depuis bientôt cinq ans, c’est l’heure à laquelle il est au lit, bien au chaud et en sécurité entre Théophile le crocodile, Léon le lion, Zouzou le chien, Peggy la cochonne et Fanfan l’éléphant et il est sans doute en train de rêver de Dora l’exploratrice tout en ronflant comme un pachyderme qui a une sinusite ! Alors, franchement, je ne vois pas où est le problème ; si tant est qu’il y ait un problème ! C’est quoi le problème ? Allez, hop hop hop, la quarantaine ; on saute dans un jeans et va faire ce qu’on a à faire ; allez hop !
- Oui, mais je risque de rentrer très tard…
- Ce n’est pas qu’un risque, tu vas rentrer très tard, je dirais même qu’au mieux, tu vas rentrer très tôt demain matin, la tronche défaite, mais les yeux cernés de bonheur ; et c’est bien là la meilleure raison que tu puisses avoir de rentrer à pas d’heure ! T’inquiète, je le conduirai à l’école ! Allez, file !
- Oui, mais…
- File, je te dis ; tout va bien se passer ! Amusez-vous bien !
En moins de temps qu’il ne fallut pour le dire, Alex enfila le premier jeans qui lui tomba sous la main, un cardigan en cashmere qu’elle portera à même la peau, une petite écharpe de soie. Elle empoigna son sac, y replongea la lettre, jaillit déjà dans la rue et héla le premier taxi qui passa et s’y engouffra.
- Gare Montparnasse, s’il vous plaît !
- C’est parti ! En retard pour le grand soir, on dirait ?
Alex esquissa un sourire mi-ému, mi-embarrassé. Le taxi  fendit la nuit glacée sans que plus aucun mot ne s’échangea entre le chauffeur, tout à son trajet et Alex, plongée dans ses songes, rieuse, rêveuse… Quelques minutes plus tard, le véhicule stoppa à destination. Alex n’attendit même pas sa monnaie et en trois enjambées, sortit du taxi et pénétra dans le hall de la gare. Elle se précipita vers les guichets.
- Bonsoir, je voudrais un aller-retour pour Nantes, s’il vous plaît !
Juste à côté d’elle, une dame d’un âge plus que respectable tentait de se donner une contenance en feignant de chipoter dans son sac à la recherche de mille et un trésors. En fait, elle observait simplement Alex. La petite dame s’approcha doucement d’Alex, comme si l’heure des confidences avait sonné. Elle avança son doux visage marqué par les ans et son regard encore plein de malice.
- Quand on prend un aller-retour, c’est qu’on n’est pas certaine !
- Pardon ?
- Quand on prend un aller-retour, c’est qu’on n’est pas certaine de ses sentiments!
- Oh, non… ça n’a rien à voir, je… c’est pour les enfants, je…
- Moi, je suis certaine que si vous êtes là, c’est que vous avez tout prévu pour vos enfants, ça ne fait aucun doute ! Je me trompe ?
Alex était un peu décontenancée par les questions de la vieille dame et encore plus surprise de s’entendre lui répondre et ainsi raconter sa vie à une parfaite inconnue, ce qui n’était absolument pas dans ses habitudes.
- Je me trompe ?, insista la dame.
- Non, bien sûr que non !
- Ecoutez bien ce que je vais vous dire, ma petite fille ! Vous avez la vie devant vous, mais la vie n’est pas éternelle ! A votre âge, on ne se préoccupe que d’allers simples ; vous aurez bien le temps, le moment venu, de vous occuper du retour ! Croyez-moi !
Et se tournant à son tour vers le guichetier :
- Deux aller-retour pour Bordeaux, s’il vous plaît !
Face à la surprise évidente d’Alex, la vieille dame au chapeau choisit de se justifier.
- Tout au long de ma vie, j’ai pris tous les allers simples possibles et imaginables. A mon âge, il est temps de penser au retour. Vous voyez ma vieille tronche toute ridée ? Vous la voyez ? Chaque ride raconte une histoire. J’en ai fait des voyages, vous savez. Mon Dieu, ce que j’ai pu aimer dans ma vie ! Et je m’en suis pris, des claques dans la gueule ! Au figuré, bien entendu, mais quand même. La vie et les hommes ne m’ont pas épargnée. Eh bien, ma petite fille, je peux vous le dire aujourd’hui ; je referais tout pareil. Vous savez pourquoi ? Je vais vous le dire ! Vous voyez là derrière, à quelques mètres de moi, cette vieille chose qui trépigne d’impatience en portant mes bagages, qui ne me quitte pas des yeux et qui ne va d’ailleurs pas tarder à me remonter les bretelles parce qu’il va inévitablement trouver que je traîne et que je perds mon temps à jacasser, bref, vous le voyez ?
- Euh…
- Vous le voyez ou non ?
- Oui, oui, je le vois !
- Ah, vous m’avez fait peur, j’ai cru que je l’avais perdu !  Eh bien, je vais vous dire une bonne chose ; ce vieux fossile est un emmerdeur de première ! Un emmerdeur comme on n’en fait plus ! Mais c’est le plus merveilleux des emmerdeurs et puis surtout, c’est l’amour de ma vie ! Dès que je l’ai vu, je l’ai su. Bon d’accord, j’ai su aussi qu’il m’en ferait voir des vertes et des pas mûres ! Et nom de Dieu… Oh, ça ne vous choque pas que je dise nom de Dieu ?
- Non, non, pas du tout !
- Ah bon, eh bien, alors ; putain de bordel de merde, qu’est-ce qu’il m’en a fait voir ! Et un caractère avec ça ! Vous vous rendez compte ? Une chance sur six milliards de rencontrer la bonne personne ! Faut le faire quand même, non ? C’est vrai après tout, on croise des gens tout au long de la journée, chaque jour ; ça en fait du monde. Autant de raisons de tomber amoureuse, autant de raisons de se tromper, autant de raisons d’être heureuse et autant de raisons d’être malheureuse. On a beau se chamailler toute la journée comme deux vieilles pies, pour moi, le soleil se lève et se couche avec lui ! Et c’est tout ce que je dois savoir ! C’est tout ce qui compte. Regardez-le, mon Aimé. Il n’a jamais été aussi beau. Il n’a pas assez de ses deux yeux pour me dévorer du regard. Mais ce n’est pas le plus important. Le plus difficile dans la vie n’est pas de savoir si on prend un aller simple ou un aller-retour… Le plus important, ma petite fille, est de ne pas se tromper de destination.
La Terre s’arrêta de tourner. Le rideau se leva. Les nuages se dispersèrent pour laisser place à un ciel bleu. Les doutes s’évanouirent comme par enchantement. La Terre se remis à tourner, mais dans le sens inverse. Une lueur apparut dans les yeux d’Alex. Une évidence. Le temps était suspendu. Dans son esprit resurgirent des mots, des phrases, une explication, une lettre…

Ma douce Alex, Je t’écris ces quelques lignes pour te dire à quel point je t’aime. Dans chacun de tes actes, tes paroles, tes gestes, tes attentions, tes tendresses, tes colères aussi, ta patience, ton impatience, parfois, tes regards, tes baisers, j’ai trouvé bien plus que jamais je n’aurais espéré. Tu es et resteras, à jamais, la femme de ma vie, n’en doute jamais. Je ne pense pas être à la hauteur de ce que tu mérites, mais n’ai jamais eu aucun doute sur l’intensité et l’authenticité de l’amour que j’éprouve pour toi. Et tous les moments que nous avons partagés sont à jamais gravés dans mon cœur. Aujourd’hui, c’est la Saint-Valentin et avec elle, son cortège de cadeaux plus ou moins pathos. Tu te souviens, comme on se moquait des gens à la recherche du cadeau unique, comme si c’était là la seule manière de prouver à quelqu’un qu’on aime, qu’on l’aime. Eh bien, j’ai tourné et retourné des dizaines, des centaines de fois cette question dans ma pauvre tête et torturé mon esprit tout entier occupé par toi. Que vais-je pouvoir offrir à Alex, la femme de ma vie, de suffisamment fort, de suffisamment beau pour qu’elle soit certaine que je l’aime. Il y a des semaines que j’y pense. Et un jour, avant-hier en fait, j’ai enfin trouvé. C’est là le plus beau cadeau que je puisse te faire. Il ne s’achète pas. Il ne se paie pas. Il ne s’emballe pas. Il n’est ni lourd, ni léger. Il est. Il est impalpable. Il est bien au-dessus de tout ça. Je crois, non en fait, je suis certain que c’est là le plus beau cadeau que je puisse te faire, mon bel amour. Ton corps reste à jamais gravé dans ma mémoire. Tes regards à jamais imprimés dans les miens. Tes caresses à jamais sculptées sur mon corps. Tes frissons pour toujours murmurés à mes oreilles. Tes baisers indélébiles sur ma peau. Ton souffle définitivement écho du mien. Ce cadeau, mon amour, porte le plus beau nom qui soit. Liberté. Ce soir, tendre amour, j’ai décidé de t’offrir, que dis-je, de te rendre ta liberté. Et là, je sais que je suis à la hauteur de ce que tu mérites. Je t’aime».

Un sentiment étrange s’empara d’Alex. Curieusement, rien de triste, ni de négatif. Pas non plus de soulagement, bien sûr. Il n’est pas question de bondir et de fêter l’événement. Rien de tout ça. Juste une sensation étrange que cela arrivait pour une bonne raison. La meilleure des raisons. La seule raison valable qui puisse expliquer un tel geste d’amour de la part d’un homme merveilleux. Et c’était bien là le plus beau cadeau qu’il pouvait lui offrir. Elle le reçut de cette manière.

- N’hésitez pas trop longtemps, la vie offre rarement une deuxième chance. C’est à peu près tout ce que je sais, mais ça, j’en suis certaine !
La vieille dame s’apprêtait à se détourner d’Alex lorsque son intuition la retint un instant. Plongeant son regard azur et avisé dans celui d’Alex qui lui confirma un dilemme.
- Il y a deux hommes, n’est-ce pas ?
- Euh… je ne sais pas si on peut dire ça… je…
- Ce n’est pas aux vieux singes que l’on apprend à faire la grimace… je vois bien qu’il y a un dilemme dans votre regard… J’ai connu ça, vous savez. Je sais ce que c’est. On aime un homme, on le sait, on le sent. Et puis, un jour on croise un autre regard, une autre bouche, d’autres mains et tout est chamboulé. Tout est remis en question. Rien n’est cassé, juste… dérangé. Vous vous dites que ce n’est pas grave, que ça va passer. Personne n’y verra rien de toute façon et avec le temps et un peu de chance… Avez-vous de la chance au jeu ?
- Pardon ?... je… je ne sais pas… je…
- Mais si, vous savez ! Vous savez très bien. Et moi aussi. Votre façon de tenter d’éluder la question me confirme ce que je pensais ; vous n’avez pas de chance au jeu ! Et ça, c’est la merde, ma petite fille! Vous aimez deux hommes et là, vous sentez bien qu’il va falloir faire un choix et ça, c’est le drame. Le drame de toute une vie de femme. Vous n’avez pas encore choisi que déjà vous culpabilisez à l’idée de blesser l’un d’eux. Je connais ça aussi. C’est là que votre cœur entre en scène. Vous vous posez mille questions auxquelles vous n’avez pas les réponses et je vous le dis tout de suite, vous ne les aurez jamais. Oubliez tout ça ! Vous savez, la vieille branche qui est devant vous peut vous dire une chose ; les seuls vrais problèmes dans la vie sont la maladie et la mort, tout le reste n’est que contrariétés passagères et perte de temps ! Alors, arrêtez de perdre le vôtre ! Ecoutez votre cœur, ma petite fille, si vous ne savez pas, lui, il sait ! Ou laissez-vous guider par vos hormones, pourquoi pas ; ils sont toujours d’excellents conseils. Ils ne trichent pas. Ecoutez bien ceci, ma petite, il n’y a aucune question à se poser ; celui que vous aimez sans savoir pourquoi vous l’aimez, c’est lui ! Allez ! Ben, dépêchez-vous, vous allez rater votre train. Ce serait dommage !, lui lança-t-elle en clignant malicieusement de l’œil.
Et la dame s’en détourna, l’air réjoui, rejoindre sa moitié qui se dandinait et trépignait d’impatience.
- Madame, attendez !, s’exclama Alex.
- Oui ? Violette ! Je m’appelle, Violette. Et la vieille chose qui s’impatiente, c’est Aimé. Aimé et Violette. Qu’y a-t-il, ma petite fille ?
- Je… merci ! Vous m’en avez appris plus sur moi-même en trois minutes que je n’en aurais appris en vingt ans !... Merci ! Merci beaucoup… Violette !, insista Alex, le regard humide et bouleversé.
(...)



Patricia Oszvald
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2 mars 2012

Du sombre au clair de lune

Du sombre au clair de lune

Si, dans tout le temps qui passe
L'amour se diluait dans l'espace
Le cœur ne saurait voir en entier
La profondeur des sentiments partagés
Pour qu'il puisse vraiment le reconnaître
Parmi la multitude de liens à naitre
Il a besoin d'une atmosphère de doute
Et que l'ennui traine sur sa route.
De même que la lune ne brillerait
Si l'astre du jour ne lui manquait
Pour qu'il puisse vraiment exister,
Un peu de sombre est nécessité.
L'aube d'un nouvel amour peut naître
Dans la suie de ceux qui ont brulés
Pour alimenter leurs doux foyers
Et entretenir les braises des « peut-être ».
Dans les sombres heures de la nuit
Où chaque instant d'oubli rêvent d'être
De partage, d'amour et de bien-être
Il règnera, le maître ce sera lui
La nuit verra le jour lui parler d'amour
Et blêmira de dépit de n'avoir su plutôt
Le laisser pénétrer de ses tendres mots
Et succombera à ses beaux discours
Ainsi soit-il …

 

© Copyright Françoise Gorges Baccan 2012-tous droits réservés...merci de ne pas reproduire ce texte sans mon autorisationpréalable - L'Isle-Adam - 14 Février 2012 -

2 mars 2012

Soirée midinette

 

soirée midinette:
gavage de foie gras, vidage de cadavre de Sauternes sur une musique de JLA et sa verve ... tout ça suivi d'un plongeon tout habillée dans la ouate de mes nuits blanches étoilées ...exactement juste en dedans !!! et demain ... grasse matinée ... l'es pas beau l'programme ... sauternes foie gras , roquette et chocolat ... ha ha ha vive les fins d'années difficiles et les futures encore plus hostiles ... là c'est ma lucidité qui prend le pas sur
ma lucidité ... hi hi la répétition est un outil de persuasion largement utilisée en politique ..exercices de rethorique pour certains ... mais à part ça ... tout va très bien ... monsieur le duc de Guise qui n'en fait qu'à sa guise ... pour assassiner ... le temps des cerises ... j'l'ai même pas écouté .. ton mielleux au possible ... réglé par l'ingénieur dque son t les les oligarchies nocives ... ha ha ha et tout ça en rime ... FB a du bon pour ça c'est qu'on peut joindre l'agréable... au désagréable .. et que le meilleur gagne !!! un verre se boit... trois vers sortent de toi ... buvons ensembles enfant de la fratrie .... le jour de boire est arrivé ... en vers soit la tyrannie ... des standards longtemps supportés ... vos gueules les armées ... allez vous rhabiller ... versons , versons , qu'un poème porte... le monde et ses enfants .. ranpantanplan !!!!
c'était délires d'un soir de début d'année à venir ... trop bon j'enregistre dans mes données ...

 

 

 

© Copyright Françoise Gorges Baccan 2012-tous droits réservés...merci de ne pas reproduire ce texte sans mon autorisation

2 mars 2012

Lettre d'une dame à son Marquis … de pasSade

Lettre d'une dame à son Marquis … de pasSade

De vous à moi mon bel ami
Acceptez je vous prie
De garder en mémoire
Ce petit morceau d'histoire
Qui j'avoue m'a séduite
Tout au fond de mes nuits
Laissant mon écran noir,
Mon coeur, remplis d' espoir.
Votre charme opérant,
Par des truchements
Puérils et désarmants
A eu sur mon entendement
Quelques enchantements
Qui, vous l'aurez compris
Ne sauraient suffire
A un accouplement,
Vos désirs me ravissent,
Vos mots sont délices
Pour un coeur de dame
En plein état d'âme
Ils peuvent être également
Et douleurs et sévices
Dans un coeur triste
Et propice à tout chavirement
Pour moi , cela je le crains
Vos silences sont trop lourds
Vos prières d'un ardent amour
Ne peuvent que rester vains
Vos messages partagés
A tous vents et sans clef
Dans ce monde virtuel
Sont bien plus cruels
Que mes poèmes surannés
Par mon coeur délivrés
Qui restent sans rappel
De votre voix irréelle.
Ce qu'il conviendrait de faire
C'est de remettre les pierres
En place ainsi que les lumières
Et au temps, de laisser faire.
Au risque de vous paraître infâme
De votre âme j'en refuse l'usufruit
Retournons à nos vies, à nos nuits
Sans mépris et sans mélodrames.
Ceci dit, je vous remercie
De m'avoir de la sorte permise
D'écrire de manière exquise
Et de me dire ainsi …
Avant de vous quitter ,
Laissez moi déposer ,
Sur vos lèvres, sur votre joue
Sinon un baiser , une bise
Je m'en remets à vous
Prenez à votre guise ...

 

soumise-ok

 

© Copyright Françoise Gorges Baccan 2012-tous droits réservés...merci de ne pas reproduire ce texte sans mon autorisation - L'Isle-Adam, le 11 dédembre 2011 -

2 mars 2012

Coucou …

Coucou …
Juste un mot… pour se dire… qui, ce matin est de trop
Juste un sourire... pour ne pas dire... le soupir de ce mot
Juste un court instant... je te donne… comme présent
Juste un regard... dans ce mot... qui s'égare
Juste un essai d'envol... qui s'envole... dans le hasard
Juste un peu de vie... dans ce mot... juste ce qu'il faut
Juste un écrit... soit trop tôt… soit trop tard …
Juste un hasard... de le lire… de le voir
Juste un bonheur... de l'écrire... de le croire
Juste un ptit mot… pour aller plus haut... pour mieux y voir
Plus loin que l'incertain… au-delà de l'espoir
Juste un sanglot… qui se perd... dans le désert... de ces mots
Quoi de plus triste… que ce petit mot... qui, ce matin s'est éclos...
« Rien ne se crée... Rien ne se perd... Tout se transforme »
Et ce petit mot... même de trop... un jour prendra sa forme...
Il ira se loger… dans le nid... d'une belle personne
Il y fera des petits... que l'on aime … qui résonnent
Dans le coeur du héros...qui, en mot et en somme
Se transformera ...en roi, prince, ou simple Gentilhomme...
(… d'un petit mot en somme)

 

© Copyright Françoise Gorges Baccan 2012-tous droits réservés...merci de ne pas reproduire ce texte sans mon autorisation - L'Isle-Adam - 1 janvier 2012-

2 mars 2012

Non rien de rien...


Non rien de rien...
Je ne veux rien
Je veux pas le savoir
Si dehors il ne fait pas noir
Si hier c'était déjà bien trop tard
Si vos matins sont plus gais que mes soirs
Si les canards se déchainent dans leurs mares
Si les moineaux piaffent sur les écrans du désespoir
Si les palmés se sont fait macs à dames niquées en foire
Si les costumés sont mâles taillés pour le pouvoir
Si les poubelles sont vidées sur les trottoirs
Si les moutons sont passés au rasoir
Si les prisons sont des couloirs
Les horizons peints en noir
Je veux rien savoir
Non plus rien
Merci bien

 

© Copyright Françoise Gorges Baccan 2012-tous droits réservés...merci de ne pas reproduire ce texte sans mon autorisation

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